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1873, 25 février – Femme de 18 ans

  • 17 nov. 2024
  • 1 min de lecture
Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – strangulation

Saint-Zéphirin-de-Courval – 1 SC

Joseph Benoît, son conjoint de 28 ans, verdict de folie.

Joseph Benoît et sa jeune épouse de 18 ans étaient depuis seulement quatre mois. Benoît, un homme à l’aise financièrement, a développé une soudaine jalousie en voyant sa femme échanger quelques mots avec l’un de ses anciens cavaliers à la sortie de l’église. Le 25 février 1873, le couple est revenu à la maison et, vers 19h00, Benoît s’est rendu chez un voisin nommé Marcotte. Lorsque ce dernier lui a demandé pourquoi sa femme n’était pas avec lui, Benoît a répliqué qu’elle était morte, en plus d’ajouter que « je viens de l’étouffer! » À la maison, on a retrouvé la malheureuse étendue près d’un banc. Les journaux ont rapporté que le tueur habitait dans le même rang que Modeste Provencher, cet homme pendu en 1867 pour le meurtre du mari de sa maîtresse (1866, 31 décembre – François-Xavier Jutras).

Au moment de sa comparution, en mai 1873, Benoit a été décrit comme un prisonnier gras et bien portant. « Durant l’audition l’attention du prisonnier a semblé attirée par le tricorne de l’Hon. Président de la Cour, et le fou rire s’empara de lui. Il semblait trouver original cette coiffure nouvelle pour lui. Puis quand l’Hon. Juge voulut plus tard se faire expliquer les divisions intérieures de la maison du prisonnier, celui-ci riait aux éclats. Il en fut ainsi presque [durant] toute l’enquête. »[1] Le jury a conclu que Benoît avait tué sa femme sous l’emprise de la folie.



[1] L’Union des Cantons de l’Est, 15 mai 1873.

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