1914, 14 février – Louis Noé Boisvert
- 6 déc. 2024
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Homicide domestique par une conjointe – Objet contondant et manque de soin
Sherbrooke – 1 SC
Non élucidé. Mathilde Ducharme, son épouse, accusée d’homicide involontaire, puis acquittée.
Entre le 10 et le 14 février 1914, Louis Noé Boisvert a été laissé sans soin alors qu’il était très malade. Le 14 février, on l’a finalement transporté à l’Hôpital Général Saint-Vincent-de-Paul, où il est décédé quelques heures plus tard. Sa dépouille a été inhumée dans la voûte du cimetière Saint-Michel, à Sherbrooke.
Puisque des soupçons ont commencé à se répandre, son corps été exhumé pour permettre au coroner de faire son enquête. Celui-ci a conclu que Boisvert est mort « par empoisonnement du sang causé par des blessures visibles faites avec un instrument contondant, aussi bien que par le manque de soins appropriés qu’aurait dû lui donner son épouse, née Mathilde Ducharme, laquelle nous tenons responsable. »
Mathilde Ducharme a été arrêté et accusée « d’homicide par imprudence » sur son mari. Toutefois, il s’est avéré que l’accusation est devenue celle d’homicide involontaire. Suite à son enquête préliminaire, le juge a renvoyé la femme subir son procès aux assises d’octobre, en plus d’ordonner qu’elle reste en prison en attendant les procédures. En septembre 1914, au terme de son procès, elle a été acquittée. C’est le procureur lui-même qui a finalement demandé au juge de l’acquitter puisque les preuves étaient insuffisantes.
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