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1927, 30 décembre – Arthur Richard

  • 14 déc. 2024
  • 2 min de lecture


Homicide conflictuel – ? – Mutilation – Mise en scène

Montréal, 1443 rue Sanguinet – 1 SC

Jules Coulombe, déclaré inapte pour cause d’aliénation mentale.

En janvier 1928, une propriétaire d’immeuble sur la rue Sanguinet, à Montréal, a engagé un homme pour déneiger son toit. Au bout d’un moment, l’employé a découvert le tronc d’un être humain sous la neige. Rapidement, une enquête a été ouverte et on a pu établir un lien avec l’appartement du 1443 rue Sanguinet, où résidait habituellement Jules Coulombe, une sorte de vagabond âgé dans la quarantaine. L’homme avait un passé trouble et il paraissait déséquilibré. En reconstituant les faits, on a compris que le meurtre avait été commis le 30 décembre. Ce jour-là, on avait organisé une sorte de fête avec quelques itinérants du quartier dans l’appartement de Coulombe. Mais voilà que depuis longtemps Coulombe et Arthur Richard se disputaient les faveurs d’une certaine femme de leur groupe. Après la beuverie, la femme en question est disparue dans une chambre avec un autre homme et Coulombe en a profité pour tuer Richard. Il a dissimulé son corps pour le démembrer plus tard. Il a brûlé ses membres dans sa fournaise et s’est ensuite débarrassé de son tronc en le jetant par une fenêtre qui donnait sur une partie du toit.

Après l’arrestation de Coulombe, une amie a révélé qu’il avait aussi tué une autre personne le 10 décembre 1927. Le nom de cette victime a été mentionné comme étant Bessie Daly, mais voilà qu’après quelques jours d’enquête cette Mme Daly a été retrouvée vivante. Puisque les itinérants ne semblaient pas tous se connaître par leurs noms, il y avait donc confusion concernant les identités, mais on a fini par dire que cette victime se prénommait Lucie ou Lucille. Toutefois, puisque l’histoire voulait que Coulombe ait brûlé toutes les parties du corps, on n’a jamais pu trouver le moindre morceau du cadavre pour en avoir le cœur net.

À l’automne 1928, Coulombe a subi son procès. Il a été déclaré inapte en raison de son aliénation mentale. Sa propre fille a témoigné à l’effet que lors d’une visite chez son père, celui-ci lui avait dit de l’attendre quelques minutes car il était occupé à brûler le corps de Richard dans sa fournaise. Selon Allô Police, l’étrange tueur de la rue Sanguinet serait décédé en institution psychiatrique le 24 septembre 1952.

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