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1951, 13 septembre - 2 octobre - Régina Morel-Loranger, 37 ans




Homicide domestique par un conjoint suicidaire - Objet contondant (marteau)
Acton Vale - 2 SC
Joseph Victor Loranger, son mari de 37 ans, s’est suicidé après son crime.
Le 13 septembre 1951, c’est dans sa maison de campagne, près d’Acton Vale, qu’on a retrouvé Régina Morel-Loranger dans un état pitoyable. Elle gisait sur le plancher de sa chambre à coucher, à moitié morte. La femme de 37 ans, mère de sept enfants, avait plusieurs blessures à la tête. Étant donné sa condition, on l’a rapidement transporté à l’Hôpital Notre-Dame, à Montréal, où elle a finalement succombé à ses blessures le 22 octobre 1951, sans jamais reprendre conscience. On a déterminé qu’elle avait été tuée à coups de marteau.
Depuis la découverte du drame, les autorités recherchaient son mari, Joseph-Victor Loranger, 37 ans. Mais celui-ci paraissait avoir disparu. Depuis la veille de la tragédie, personne ne l’avait revu. On l’a alors recherché partout dans la province. Le 24 octobre 1951, alors que sa femme était officiellement morte, le directeur de la Sûreté provinciale, Hilaire Beauregard, a émis un avis de recherche.
En 1952, un ami de Loranger a affirmé que Victor était toujours vivant. En réalité, il n’existait aucune preuve de cette allégation. D'après les autres, qui préféraient la version plus rationnelle, Loranger se serait suicidé après avoir tué sa femme en se jetant dans une mine abandonnée qui se situait près de chez lui, à Acton Vale. Or, on ne pouvait vérifier cette théorie en raison des coûts exorbitant que cela aurait coûté aux contribuables pour vider la mine de toute l’eau accumulée depuis son abandon, et cela pour vérifier si le cadavre du tueur s’y trouvait. En 1955, Photo-Journal considérait même que la mine était devenue le tombeau de Loranger et que son corps y resterait probablement pour de nombreuses années. Le couple laissait derrière lui sept orphelins. En 1959, un journal a fait de cette affaire une « énigme »
Par ailleurs, il s’agit vraisemblablement du premier cas d’homicide par un conjoint qui a laissé deux scènes de crime derrière lui. En effet, Victor Loranger a choisi d’utiliser une méthode et un lieu différent pour s’enlever la vie.

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