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1952, 8 février - Norma Ford Steeves, 28 ans



Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Objet contondant – Par noyade
Cowansville – 1 SC
Kenneth C. Ford, son conjoint de 38 ans, pendu.
            Le 8 février 1952, c’est à Cowansville que Kenneth C. Ford, un homme de 38 ans, a tué sa femme, Norma Ford Steeves, 28 ans. « Le cadavre nu de la femme enceinte de Ford, Norma, vingt-huit ans, fut découvert le 8 février 1952 dans sa baignoire remplie d’eau. Une autopsie révéla que la cause de la mort était l’asphyxie par la noyade, bien qu’elle eut reçu un coup sur la tête qui lui fractura le crâne. Une déclaration qu’aurait faite l’accusé à la police provinciale, et plus tard présentée par la poursuite au procès, disait que Ford avait frappé sa femme deux fois avec une barre de fer au cours d’une querelle durant laquelle il fut accusé « de sortir avec d’autres femmes » et la fidélité de Mme Ford elle-même fut mise en doute. Ford, à son procès, répudia cette confession en prétendant que la déclaration lui avait été dictée par la police provinciale. La défense prétendait plutôt que Mme Ford était morte accidentellement en glissant dans son bain et en se frappant la tête sur le rebord de la baignoire. »[1]
Le procès de Ford a été entendu du 1er au 16 décembre 1952 à Sweetsburg, devant le juge Louis-Philippe Cliche. Reconnu coupable, il a été pendu le 30 octobre 1953 à la prison commune de Montréal. Pour l’occasion, Le Canada a publié ces quelques phrases : « Kenneth Ford, 38 ans, de Cowansville, convaincu du meurtre de son épouse, trouvée morte dans sa baignoire le 8 février 1952, a été pendu, peu après minuit, à la prison de Bordeaux. L’exécution, qui avait été différée à plusieurs reprises à la suite des appels jusqu’en Cour Suprême, avait été ordonnée mercredi. Le condamné, dont le moral semblait excellent jusqu’à la toute dernière minute, a été assisté par le Révérend Gordon Phillips. Au cours de la soirée, il avait eu l’occasion de déguster son dernier souper. Il avait bien mangé. »
            La Patrie l’a décrit comme un employé du domaine du textile. Il serait monté à l’échafaud à 0h22 et le Dr Marius Denis a constaté son décès à 0h35. Avant de mourir, il serait demeuré très calme, n’adressant la parole à personne.

[1] La Patrie.

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