1958, 23 septembre - J.-Davila Lévesque, 46 ans; et Wellie Grondin

Parricide – Arme à feu (calibre .22)

Lambton, dans la cour de l’auberge du pont de la Rivière Sauvage – 2 SC

Albert Bolduc s’est suicidé après son crime. Pierre Grondin, 17 ans, coupable d’homicide involontaire, 15 ans de prison.

Le 23 septembre 1958, les détectives provinciaux J.-Davila Lévesque et Roger Bérubé, 26 ans, se sont rendus à une auberge du pont de la rivière Sauvage de Lambton pour interroger l’aubergiste. Dans la cour de l’établissement, les choses ont cependant mal tourné. Albert Bolduc, 44 ans, a ouvert le feu sur eux, tuant Lévesque sur le coup d’une balle en pleine tête et blessant grièvement son partenaire de deux balles, l’une à la tête et l’autre à l’estomac. Bolduc a rapidement quitté les lieux et une importante chasse à l’homme s’est enclenchée.

Au matin du 24 septembre, la voiture de Bolduc a été retrouvée sur une petite route près de Lambton, pas très loin de la première scène de crime. À l’intérieur de l’auto, se trouvait le corps de Bolduc. Il s’était vraisemblablement enlevé la vie avec le pistolet qu’il avait utilisé pour tuer le policier. L’arme reposait sur le banc de la voiture, près de lui.

Par ailleurs, la scène de crime a permis de découvrir le corps d’une seconde victime, celle du barbier Wellie Grondin. Ce dernier occupait une résidence d’été près de l’auberge avec son fils de 17 ans, Pierre Grondin. Celui-ci a été arrêté le lendemain et accusé du meurtre de son père. En novembre 1958, un jury de Lac-Mégantic l’a déclaré coupable d’homicide involontaire. Il aurait utilisé une carabine de calibre .22 pour assassiner son père. Sa peine a été fixée à 15 ans de prison.