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1958, 7 mars - Ginette Lapalme, 3 ans; Claudette Lapalme, 2 ans; et Lorraine Lapalme, 7 mois



Filicide par une mère – Objet contondant (marteau)
Saint-Jean-sur-Richelieu, Île Sainte-Thérèse - 1 SC
Mariette Pouliot, 26 ans, acquittée.
            Le 7 mars 1958, Mariette Pouliot, une mère de famille de 26 ans, a utilisé un marteau pour tuer trois de ses enfants en bas âge, Ginette, 3 ans, Claudette, 2 ans, et Lorraine, 7 mois. Ensuite, elle a tenté de se suicider en se tranchant l’artère du poignet. Deux semaines avant le drame, elle avait été relâchée du sanatorium Prévost de Montréal. Elle a été transportée à l’hôpital Saint-Jean avec deux de ses enfants qui étaient encore vivants mais qui ont finalement succombé après leur arrivée à l’hôpital.
C'est le beau-frère de la tueuse, Jean Lapalme, qui a découvert la scène de crime. Mariette paraissait très bien avant que son mari quitte pour le travail, mais vers 16h00, alors qu’elle lavait la vaisselle, elle a été prise d’une rage inexpliquée. Elle a pris un marteau et frappé ses enfants en visant la tête. Puis avec un couteau, elle s’est tranché le poignet gauche. Finalement, elle se serait rendue elle-même chez son beau-frère pour demander de l’aide.
C'est en novembre 1963 que Mariette Pouliot, épouse d’Émile Lapalme, a été acquitté d’avoir tué ses trois enfants. On a cependant précisé qu’elle n’avait pas eu conscience de ses actes. Malgré ces cinq années passées depuis le drame, au matin de l’ouverture de son procès, elle n’avait toujours pas d’avocat. Me Roland Tremblay lui avait alors été assigné d’office, ce qui lui a valu ensuite les plus sincères remerciements du juge.
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