1961, 7 septembre - Marguerite Pauzé-Beaulieu, 37 ans
6 nov. 2024
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Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Objet contondant (brique)
Trois-Rivières, 3792 rue Michel-Bégon – 1 SC
Albert Grenier, son amant de 49 ans, coupable d’homicide involontaire, 4 ans de prison.
Marguerite Pauzé, épouse de Réal Beaulieu, habitait avec son père, Pierre Pauzé, au 3792 rue Michel-Bégon dans le quartier Notre-Dame-de-la-Paix, à Trois-Rivières. Elle a été tuée suite à plusieurs coups reçus à la tête. L’arme du crime était une brique qui, normalement, servait à maintenir la porte ouverte durant les journées chaudes.
Au matin du 7 septembre, entre 7h50 et 7h55, Albert Grenier s’est présenté au sergent Roland Poitras du poste No. 1 pour lui demander de procéder à son arrestation. « Arrêtez-moi, je viens de tuer ma blonde », a-t-il dit. La chemise de Grenier et ses mains étaient encore tachées de sang. Grenier a répété son aveu au lieutenant Dupont, ajoutant qu’il l’avait tué avec une brique qui servait à tenir la porte de la maison. Plus tard, Grenier aurait aussi affirmé : « je ne sais pas ce qui m’a pris. »
Grenier, qui entretenait des relations sexuelles avec Marguerite depuis 9 ans, a expliqué que le père, la fille et la petite-fille couchaient dans le même lit. Pour sa part, il s’était introduit par une fenêtre pour y surprendre le père et la fille. Il a également admis avoir bu beaucoup d’alcool au cours des heures précédentes.
En janvier 1962, Grenier a été reconnu coupable d’homicide involontaire et condamné à 4 ans de prison.
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