Homicide à motif indéterminé – Arme à feu – Mise en scène
Nicolet - ? SC
Non élucidé.
Le 18 juillet 1963, la conjointe de Bruno Désilet a signalé sa disparition. Agriculteur de métier, Bruno vivait avec sa famille dans la région de Nicolet. Il a été vu pour la dernière fois alors qu’il marchait en bordure du rang du Petit-Saint-Esprit, le 10 juillet 1963.
Le 18 juillet, deux pêcheurs ont retrouvé son corps sur une petite île de la rivière Nicolet. Étrangement, son ou ses assassins avaient tenté de l’enterrer partiellement. Le corps était enfoui sous de la glaise. L’autopsie a confirmé qu’il s’agissait d’un meurtre. Selon La Presse, on aurait constaté la présence d’un trou à l’arrière de la tête de la victime. Elyzée Lemire a aussi été interrogé comme témoin important, mais on l’a relâché, faute de preuve. Les policiers avaient trouvé une carabine dans sa cabane.
Selon un journal local, « Il y a quelque temps, les recherches avaient apporté du neuf au sujet de ce meurtre, alors qu’on découvrait qu’il serait mort à la suite d’une beuverie à laquelle aurait participé quatre ou cinq personnes. »[1] Désilet était le père de 10 enfants qui n’ont jamais su qui avait tué leur père.
Le 20 décembre 1963, le journal La Boussole a annoncé que le coroner reprendrait bientôt son enquête puisque, apparemment, il y avait du nouveau dans le dossier. Il existait une rumeur selon laquelle on s’apprêtait à arrêter le meurtrier, ce qui a attiré environ 150 personnes aux audiences du coroner. Mais il s’est avéré qu’il s’agissait d’une rumeur, ce qui a obligé le coroner à rendre un verdict de responsabilité criminelle envers un ou plusieurs inconnus.
[1] La Boussole, 20 décembre 1963.
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