Homicide domestique – Arme à feu (calibre .12)
Lac Carré, près de Saint-Jovite – 1 SC
Louis Lorenz, son neveu de 27 ans, prison à vie.
Le 21 décembre 1964, Louis Lorenz, 27 ans, a été arrêté dans un hôtel de Windsor, en Ontario, pour port d’arme illégale. En effet, il portait sur lui un revolver de calibre .22 dont il ne possédait pas le permis. Quand les policiers l’ont interpelé, Louis leur a déclaré : « Aussi bien vous le dire, vous l’apprendrez de toute façon, j’ai tué ma tante avec laquelle j’habitais au lac Carré. »
Dans la petite maison qu’elle habitait au bord du lac Carré, près de Saint-Jovite, les policiers ont effectivement trouvé le corps de Charlotte Jessie Lorenz, 68 ans. Elle gisait sur le plancher. L’enquête a permis de relever qu’elle avait reçu une décharge de fusil de chasse de calibre .12 dans le dos, mais elle portait également des marques à la tête. Louis Lorenz habitait avec sa tante depuis sa sortie de prison, en septembre 1964.
Quelques semaines plus tard, l’enquête du coroner a tenu le neveu responsable de la mort de sa tante, sans qu’on ait encore pu mettre le doigt sur un mobile.
Lors du procès, à l’automne 1965, la défense a exigé qu’on entende les témoignages de plusieurs psychiatres. Tous ont décrit les troubles de caractère plus ou moins sévères de l’accusé. C’est alors que le juge a accepté la suggestion de la défense, c’est-à-dire le plaidoyer de culpabilité pour meurtre simple plutôt que pour meurtre qualifié. Sans tarder, le jeune tueur a été condamné à la prison à vie.
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