Parricide – Arme à feu (calibre .16)
Saint-Étienne-des-Grès (Mauricie) - 1 SC
Marcel Panneton, son fils de 29 ans, déclaré inapte pour cause d’aliénation mentale.
Le 12 février 1965, alors qu’il était étendu dans son lit, à l’intérieur de sa maison de Saint-Étienne-des-Grès, Joseph Panneton, 67 ans, a été tiré d’une décharge de calibre .16. Les policiers ont mis du temps à arriver sur les lieux en raison des routes glissantes, mais en pénétrant dans la demeure, ils ont trouvé la victime couchée par terre, au pied de son lit. Le veuf de 67 ans ne portait que ses sous-vêtements. Dans la maison se trouvait Roland Panneton, son fils qui a ensuite dû être interné à Saint-Michel-Archange, à Québec, et qui retirait une pension pour invalide. Les enquêteurs l’ont vite qualifié d’idiot et ont compris qu’il n’était pas sorti de sa chambre. D’ailleurs, il n’a pas parlé, au point où il était incapable de dire son nom.
Au cours de la nuit suivante, une opération chirurgicale visant à lui retirer un projectile du foie a échoué. Il est mort au petit matin. Selon le Docteur Létourneau, on lui aurait tiré dans la fesse droite, après quoi la balle a dévié pour perforer les intestins, le pancréas, le duodénum et le foie. C’est alors qu’il se trouvait en cellule à Shawinigan que Marcel Panneton, l’aîné de la victime, a finalement avoué avoir tiré sur son père. Il s’est justifié en parlant de fréquentes disputes.
Dès sa première comparution, le juge l’a envoyé subir une évaluation psychiatrique. Un docteur s’est montré d’avis qu’il souffrait d’aliénation mentale. Non seulement il se montrait indifférent au geste qu’il avait posé mais il tenait aussi des propos incohérents.
On croit que Marcel a été déclaré inapte et envoyé en institution, jusqu’à ce que son procès s’ouvre enfin en janvier 1976. C’est du moins ce que promettait Le Nouvelliste, mais il n’y a pas eu de suite à cette mention.
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