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1965, 28 août – Alice Allarie-Fogarty

Homicide domestique par un conjoint suicidaire – Arme à feu (calibre .303)

Montréal, 7018 Durocher, appartement 2 – 1 SC

William « Bill » Tamas, son conjoint de 39 ans, condamné à mort, sentence commuée.

            Le 28 août 1965, peu avant 4h00 de la nuit, un Hongrois de 39 ans répondant au nom de William Tamas alertait les policiers pour leur déclarer qu’il venait de tuer son amie, Alice Allarie-Fogarty. Selon Allô Police, Alice était veuve. La veille, le couple avait voulu organiser une fête dans le logement qu’ils partageaient au 7018 Durocher, appartement 2, à Montréal.  William et Alice y habitaient depuis quelques mois seulement. Étant donné que leurs voisins étaient majoritairement des immigrants on ne se voisinait pas beaucoup, mais on ne connaissait à ce couple aucun écart de conduite. Toutefois, les deux amants, qui se connaissaient depuis environ 4 ans, se séparaient sporadiquement.

            Dans la nuit du 27 au 28 août, William et Alice se seraient laissé aller à consommer les spiritueux qu’ils avaient accumulés depuis un certain temps. Éméchés, ils se sont glissés dans leur lit. Vers 3h30, Tamas a abattu son amoureuse avec une carabine de calibre .303 à bout touchant, et cela sans aucun motif apparent. « Il existe deux versions sur les circonstances entourant cette scène. Selon une première, Tamas, après avoir quitté la chambre à coucher pendant quelques instants, y serait revenu avec la carabine, alors que son amie dormait encore. Lui plaçant le canon de l’arme sur la tempe, il aurait appuyé sur la gâchette pour courir ensuite à l’extérieur afin d’alerter les policiers Gaétan Fournel et Marcel Laurin, qui faisaient leur patrouille usuelle. »[1]

Quant à la seconde version, le couple se serait entendu sur un pacte de suicide. Selon cette idée, Tamas aurait renoncé à s’enlever la vie après avoir abattu sa copine. C’est ce dernier scénario qui a été retenu par le coroner.

            Le procès de Tamas s’est déroulé les 17 et 18 janvier 1966 au palais de justice de Montréal, devant le juge Peter V. Shorteno. Reconnu coupable, son exécution a été fixée au 13 mai avant que sa peine soit commuée en emprisonnement à vie. Après le verdict, quand on lui a demandé s’il avait un commentaire à faire, Tamas a dit : « Je n’ai pas besoin de clémence. »


 

[1] Allô Police, 5 septembre 1965.

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