Homicide par négligence criminelle – Empoisonnement
Pointe-à-la-Croix, Gaspésie - ? SC
Joseph St-Pierre, aucun autre développement connu.
D’après les journaux de l’époque, même si certaines informations semblent contradictoires, on comprend que Gisèle Dubé était une jeune institutrice de Montréal âgée de 31 ans qui était en vacances chez sa parenté du Nouveau-Brunswick. Durant ce congé, elle en a profité pour aller voir des amis du côté québécois de la frontière, à Pointe-à-la Croix. C’est là qu’elle est décédée, semble-t-il, après avoir absorbé des médicaments prescrits par un charlatan reconnu pour offrir des diagnostics sans diplôme de médecine. Selon l’autopsie, Gisèle est morte à Pointe-à-la-Croix dans la nuit du 6 au 7 janvier.
Quant au charlatan, Joseph St-Pierre, il paraissait s’être installé à Pointe-à-la-Croix depuis quelques mois. En 1963, il avait plaidé coupable pour pratique illégale de la médecine. Il aurait même causé la mort d’une dame Robichaud de St-François d’Assise, en mars 1963. Toutefois, l’autopsie avait démontré que Mme Robichaud était morte de cause naturelle. St-Pierre a subi son enquête préliminaire à New Carlisle en juin 1965 devant le juge Jos Duguay. On ignore ce qu’est devenu le dossier.
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