Parricide – Arme à feu (calibre .22)
Secteur de Pointe-aux-Trembles - ? SC
Daniel (Denis?) Meunier, son fils de 30 ans, inapte à subir son procès.
Alphonse Meunier, 60 ans, a été vu vivant pour la dernière fois le 16 décembre 1966. Il se rendait alors à une excursion de pêche avec sa chaloupe et un moteur. Il habitait au 8890 rue Beyries à LaSalle. Il est donc parti en direction de son chalet sur l’île du Diable, près de l’île au Héron, en aval des rapides de Lachine. Le lendemain, 17 décembre 1966, des policiers ont intercepté son embarcation qui n’avait cependant plus de moteur. Son propriétaire avait disparu. La chaloupe dérivait tranquillement sur le fleuve. Meunier était un ancien employé de la voirie sans histoire.
Quatre mois plus tard, le 19 avril 1967, on l’a retrouvé alors que son corps flottait sur le fleuve Saint-Laurent, près de la raffinerie Esso-Imperial, à Pointe-aux-Trembles. Selon l’autopsie, Alphonse avait été tué de six projectiles de calibre .22.
Quelques jours plus tard, La Presse a surpris tout le monde en disant que la mort de Meunier aurait été causé par un homme déséquilibré de 30 ans et qui était disparu de chez lui depuis le 14 mars 1967. La police le recherchait activement pour l’interroger sur l’affaire Meunier.
Selon l’autopsie, il a été tué de dix projectiles, dont sept à la tête. Peu après la découverte du corps, les policiers ont retrouvé une carabine de calibre .22 sur l’île Charron. Finalement, le 24 avril 1967, c’est Montréal-Matin qui a crevé l’abcès en révélant à ses lecteurs que l’homme qu’on recherchait était le fils de Meunier, Daniel. Celui-ci a finalement été arrêté et tenu criminellement responsable par le jury du coroner. en mars 1972, il a été déclaré inapte à subir son procès et on l’a renvoyé en institution.
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