Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Strangulation – Par incendie – Mise en scène
Saint-Jérôme, hôtel Lapointe – 1 SC
François Binette, 32 ans, déclaré « débile mental », inapte à subir son procès.
Le 29 janvier 1966, Gisèle Tardif, 24 ans, a été retrouvée morte dans une chambre de l’hôtel Lapointe, à Saint-Jérôme. En fait, la scène de crime a attiré l’attention puisque son copain de 32 ans, François Binette, avait mis le feu à la chambre pour camoufler son crime. Au préalable, il avait étranglé Gisèle. La jeune femme, originaire de l’Abitibi, travaillait comme domestique dans une maison de Ville Mont-Royal.
Binette a été tenu criminellement responsable par le coroner. Il en est ressorti que François et Gisèle devaient se marier le 16 février. D’ailleurs, deux jours avant le meurtre, le couple s’était rendu au presbytère de LaSalle pour demander la publication de ses bans171. Devant le coroner, on a aussi appris que Binette avait déjà connu un premier mariage mais qu’il avait obtenu une séparation légale. Toutefois, cette situation ne lui permettait pas d’obtenir un autre mariage religieux.
En octobre 1966, La Presse annonçait que Binette n’aurait finalement pas à subir son procès pour meurtre puisqu’on venait de le déclarer « débile mental ».
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