Homicide par négligence criminelle – Opération chirurgicale illégale – Mise en scène
Montréal, côte Vertu, Saint-Laurent/Saint-Eustache – 2 SC
Non élucidé.
Le 6 août 1966, on a retrouvé le corps de Patricia Boisvert, 24 ans, dans un boisé de Saint-Eustache. Selon les premières constatations, on pouvait croire qu’elle avait succombé à une hémorragie résultant d’un avortement. Montréal-Matin a souligné que « Un témoin serait actuellement interrogé à ce sujet, et il est possible qu’un réseau spécialisé dans les avortements soit prochainement démantelé et leurs promoteurs incarcérés. » Quand on l’a retrouvé, Patricia portait uniquement des vêtements de couleur rose.
En novembre 1966, c’était au tour de La Presse de rappeler que la Sûreté provinciale poursuivait son enquête. On avait cependant retracé son copain, Yves Henri, avec qui elle vivait depuis sa séparation d’avec son mari. Celui-ci a expliqué que Patricia avait été vue pour la dernière fois le 31 juillet. « Elle avait quitté le domicile en compagnie d’une amie, Mlle Marthe L’Archevêque, ainsi que de Lorne Vallières. » Vallières a ensuite affirmé l’avoir déposé dans une maison de la Côte Vertu, à Saint-Laurent. On avait donc identifié les personnes qui habitaient sur place – Pauline Lafontaine et Willie Palarno – mais on manquait de preuve solide pour entamer de quelconques poursuites criminelles. Mais il semble que cette accusation ne se soit jamais concrétisé.
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