Homicide commis lors d’un vol – Arme à feu
Montréal, 6695 rue Victoria, Pharmacie Beacon – 1 SC
Léo Lévesque, 20 ans, perpétuité; Pierre Lepage, 24 ans; et Pierre Gendron, 27 ans, perpétuité; Claude Pomerleau et Jean Fiore, complicité après le fait.
Au cours de la soirée du 14 septembre 1967, vers 23h00, deux voleurs se sont introduits dans la pharmacie Beacon, rue Victoria, à Montréal, pour y commettre un braquage. À leur sortie du commerce, avec 300$ en poche, ils se sont retrouvés face à Maurice Taurazas, un chauffeur de taxi de 43 ans d’origine lithuanienne. N’écoutant que son courage, Taurazas a tenté de les prendre en chasse, mais dans leur course les deux voleurs se sont retournés pour abattre l’homme de 43 ans de trois balles. Quelques secondes après, les deux braqueurs s’engouffraient dans une Ford qui a aussitôt démarré en trombe.
Peu après son arrivée à l’hôpital, Taurazas est décédé. L’enquête policière a permis d’identifier les trois voleurs comme étant Pierre Lepage, 24 ans, Léo Lévesque, 20 ans, et Pierre Gendron, 27 ans. Devant le coroner, ils ont été tenus criminellement responsable de la mort violente du chauffeur de taxi.
En février 1968, l’accusé Léo Lévesque a expliqué qu’un passant avait lâché son chien après lui et qu’il avait ouvert le feu parce qu’il avait eu peur de l’animal. Néanmoins, Lévesque a été reconnu coupable de meurtre et condamné à perpétuité.
Lepage a subi son procès en mars 1968. On a appris que c’est chez lui que l’arme du crime avait été retrouvée par un enquêteur, le 3 octobre 1967. À son tour, il sera condamné à perpétuité. Deux autres hommes, Claude Pomerleau[1] et Jean Fiore, ont été condamnés pour complicité après le fait.
En avril 1969, l’Assemblée nationale a adopté une motion visant à verser une pension annuelle de 3 000$ à la veuve de Maurice Taurazas.
[1] L’un des avocats de Pomerleau était Me Sidney Leithman.
Comentários