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1967, 26 mai – Micheline Fréchette, 19 ans

Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Arme à feu (calibre .38)

Montréal, Ville Saint-Michel, 3080 de la 40e rue - 2 SC

René Foucher[1], son ex-conjoint de 34 ans, prison à vie.

Micheline Fréchette, 19 ans, demeurait avec des amis, au 9050 de la 2e Avenue, dans le quartier Saint-Michel, à Montréal. Au soir du 26 mai 1967, vers 19h30, elle s’est rendue à la ferronnerie Impala située au 3080 de la 40e rue, pour faire quelques achats. Soudainement, sans qu’elle ait eu l’occasion de le voir venir, René Foucher, son ancien conjoint de 34 ans, s’est approché d’elle. Celui-ci était sortie de prison depuis un mois. Il a pointé un revolver de calibre .38 sur Micheline et il a pressé la détente. La jeune femme s’est effondrée avec une balle dans la tête et une autre dans le cœur.

Micheline travaillait au restaurant St-Michel Bar-B-Q et elle était très appréciée dans le quartier. Originaire de L’Ancienne-Lorette, elle était établie à Montréal depuis quelques mois seulement. On a compris par la suite que Fournier souhaitait renouer avec elle, alors que Micheline ne voulait rien savoir.

Le propriétaire du magasin a tenté de retenir le tueur, mais Foucher a réussi à prendre la fuite pour jeter son arme plus loin, dans une bouche d’égout. On a appris par la suite que c’est un policier du nom de Jacques Rapatel qui possédait cette arme et qui l’avait prêté à Foucher en sachant très bien que celui-ci était un récidiviste. Rapatel, qui a été qualifié de « sans allure » par un juge, a démissionné de la police en juillet et n’a pas eu à subir son procès pour négligence criminelle. En août 1967, on l’a retrouvé mort dans sa voiture, à Saint-Paul d’Abbotsford. Il gisait à cet endroit depuis plusieurs jours. Âgé de 39 ans, marié et père de famille, il avait choisi de se suicider par asphyxie. Un tuyau reliait le pot d’échappement à l’habitacle a été trouvé et les vitres étaient fermées de manière hermétique.

René Foucher a été reconnu coupable et condamné à la prison à vie. En avril 1968, il a cependant fait parler de lui en affirmant qu’il était l’auteur d’un autre meurtre. À cette époque, Jean-Jacques Gagnon subissait son procès pour le meurtre de Henri-Paul Chandonnet. Mais voilà que Foucher s’avouait coupable de ce crime. Alors qu’il avait été appelé comme témoin par la défense de Gagnon, Foucher a été confronté au procureur de la Couronne qui lui a présenté une preuve selon laquelle un autre prisonnier avait dit de ne pas tenir compte des aveux de Foucher. D’ailleurs, on a produit une autre preuve démontrant qu’il était derrière les barreaux au moment du meurtre de Chandonnet.


 

[1] Les premiers compte rendus journalistiques l’ont d’abord appelés « Fournier ».

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