Homicide domestique par un conjoint suicidaire / Filicide par un père – Arme blanche (couteau)
Sainte-Foy, 1051 rue Bois-Verdure – 1 SC
Camille Lavoie, son conjoint, s’est suicidé après son crime.
Le 26 novembre 1967, Louise Bouliane a téléphoné à son cousin André Bouliane, qui habitait au 1028 rue de Noue, à Sainte-Foy, pour lui confier que son mari était malade et qu’on allait devoir l’hospitaliser. En effet, Camille Lavoie souffrait d’une importante dépression depuis quelques semaines. Lorsqu’il a rappelé pour voir si la famille était prête à aller conduire Camille, André Bouliane a entendu la voix de la petite Christine au téléphone. « Pour toute réponse, il entendit des cris et des pleurs qui lui ont paru être ceux de Mme Lavoie et de sa fillette. Sans tarder, M. Bouliane se rendit sur la rue Bois-Verdure. En entrant dans le logis, il trouva la jeune femme étendue sur le plancher du salon, tout près de la porte principale de l’habitation. »[1]
La fillette a eu la gorge tranchée tandis que sa mère a été atteinte au dos après avoir été blessée à la figure. « L’homme se servit ensuite d’un troisième couteau qu’il s’enfonça dans le creux de l’estomac, après s’être ouvert les veines. »[2] On l’a retrouvé baignant dans son sang, dans la salle de bain.
Camille était suivi par un médecin. La veille du drame, on avait entrepris des démarches pour son admission en institution psychiatrique. « M. et Mme Lavoie et leurs deux enfants semblaient vivre heureux dans un joli bungalow. M. Lavoie avait une situation enviable. Il était au ministère de l’Éducation. Au moment de la tragédie, le fils de M. et Mme Lavoie se trouvait à l’école maternelle. Les enquêteurs de la police de Sainte-Foy ont déclaré que « la scène qui s’est offerte à leurs yeux était affreuse à voir. » »[3]
[1] « Un double meurtre suivi d’un suicide commis à Ste-Foy », J-L. Hardy, Le Soleil, 28 novembre 1967.
[2] « Un double meurtre suivi d’un suicide commis à Ste-Foy », J.-L. Hardy, Le Soleil, 28 novembre 1967.
[3] Op. cit.
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