Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Battu à mort – Objet contondant (chaise)
Sorel, 194 rue Charlotte – 1 SC
Rémi Prud’Homme, son conjoint de 37 ans, acquitté.
Rémi Prud’Homme et Gisèle Fleury étaient séparés depuis quelque temps. Le 10 juillet 1968, Gisèle s’est présentée à la maison pour voir les enfants, comme le lui permettait d’ailleurs les clauses de la séparation. Selon ce que Prud’Homme a dit par la suite devant le coroner, Gisèle l’aurait menacé d’enlever un des trois enfants et de la martyriser. Au téléphone, il avait même entendu les cris de l’enfant. Lorsqu'elle s’est présentée le 10 juillet, elle aurait tenté de le frapper avec une chaise et c’est à ce moment-là qu’il a décidé de riposter. Rémi l’a frappé à coups de poing à la mâchoire et Gisèle s’est retrouvée sur le plancher. Même par terre, il a continué d’utiliser la chaise pour la frapper à la tête. Selon l’autopsie, elle a subi de multiples fractures au visage et à la tête.
Lors du procès, en janvier 1969, on a appris que la victime fréquentait certains membres de la petite pègre locale, dont un certain Yvon Métivier, entre autres. D’autre part, Métivier tentait de soutirer de l’argent à Prud’Homme à la suite de sa séparation. Pour toutes ces circonstances, le jury a pris la décision d’acquitter l’accusé.
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