Homicide à motif indéterminé – Objet contondant (tuyau)
Québec, 634 rue Boisseau – 1 SC
Israël Morin, 34 ans, 7 ans de prison; et Pierre Benoît, 47 ans, 12 ans de prison.
Au cours de la soirée du 6 août 1968, plusieurs « robineux », comme on le disait à l’époque, se sont donné rendez-vous chez Mme Pierre Tremblay, alias Cocolle, pour une beuverie. Morin et Benoît habitaient là également, de même que Monique Caron. Tout le monde aurait alors consommé une bonne quantité de bière et d’alcool à friction. La suite s’est déroulée dans une atmosphère mystérieuse puisque tout le monde avait le cerveau embrouillé.
À un certain moment, le policier Gilles Drolet, de la Ville de Québec, est arrivé sur place. Pierre Benoît, Monique Caron et Mme Audy se trouvaient alors sur la galerie extérieure, alors il s’est faufilé à l’intérieur. C’est dans une chambre qu’il a ensuite trouvé la victime, dont la robe était remontée jusqu’à la ceinture. Le cadavre était toutefois recouvert d’une couverture. Et dans le reste de l’appartement, un désordre total régnait. L’arme du crime serait un bout de tuyau. Israël Morin et Pierre Benoît ont été accusé du meurtre.
Lors du procès, en novembre 1968, Monique Caron et l’accusé Pierre Benoît ont donné des versions différentes des faits. Selon Monique, c’est Benoît qui a frappé la victime. On l’avait ensuite reconduit dans sa chambre et cette fois c’est Morin qui avait continué de la battre. Lors de son enquête préliminaire, Morin ne se rappelait même plus de son âge mais il a dit que c’était Benoît le tueur.
Le 8 mai 1969, Pierre Benoît a été reconnu coupable et condamné à 12 ans de pénitencier. Devant ce résultat, Morin a décidé de plaider coupable à une accusation réduite, le 12 mai. À la fin du mois, il se méritait une peine de 7 ans de pénitencier pour sa participation au meurtre de Cocolle Tremblay.
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