1968, 7 août-28 octobre – André Greffard, 38 ans

Meurtre par contrat – Arme à feu – Mise en scène

Dorion - ? SC

Non élucidé.

Le 28 octobre 1968, un chasseur a eu le malheur de faire la découverte du cadavre d’un homme qui gisait dans un boisé situé à quelques kilomètres à l’ouest de la ville de Dorion, en banlieue de Montréal. Le corps, à demi-décomposé, était celui d’un homme qui avait été abattu de deux coups de feu. On croit qu’il reposait à cet endroit depuis plusieurs semaines. On pensait aussi que la victime avait environ 30 ans. Il portait seulement un sous-vêtement. Il a été tué d’une balle dans la tête et l’autre au cœur.

Peu de temps après, on a réussi à identifier le corps comme étant celui d’André Greffard, 38 ans. Il travaillait comme chauffeur de taxi à Montréal et il était disparu depuis le 7 août. Finalement, l’autopsie a démontré qu’il avait été abattu de trois projectiles, deux dans la tête et l’autre dans la région du cœur. Père d’un enfant mais vivant séparé de sa femme, ses amis l’avaient vu pour la dernière fois le 7 août au poste de taxi du 4869, rue Saint-Denis. Il habitait lui-même au 5205 rue Rivard, dans le même secteur. Il quittait alors la station au volant de sa voiture taxi.

Le 8 août, les pompiers du quartier Saint-Michel ont découvert une voiture incendiée sous le boulevard Métropolitain, à la hauteur de la 1er Avenue. Les tueurs ont tout fait pour retarder l’identification et brouiller les traces, allant jusqu’à faire disparaître les vêtements de la victime. Malgré cela, c’est tout près du corps qu’on a retrouvé ses papiers personnels. Greffard possédait un minime dossier judiciaire mais il était inconnu des policiers.

On a aussi cru un temps que le corps pouvait être celui d’Yvon Crevier, un récidiviste de 22 ans disparu en octobre 1967.

Des journalistes ont interrogé la sœur de Greffard, qui a dit qu’elle ne comprenait pas pourquoi on s’en était pris à son frère, un homme de petite taille mais travaillant. Toutefois, on a mentionné qu’il économisait peut-être son argent pour la dépenser aux courses de chevaux. Quoi qu’il en soit, son meurtre n’a jamais été résolu.