1969, 19 avril – Réal Morneau, 30 ans
- 29 nov. 2024
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Homicide argumentatif/Situationnel – Arme à feu (calibre .25)
Saint-Léonard-d’Aston – 1 SC
Jean-Paul Soucy, 54 ans, acquitté.
Au cours de la soirée du 19 avril 1969, Jean-Paul Soucy est allé prendre le souper chez ses amis, les Benoît, à Saint-Léonard-d’Aston. Comme il travaillait en tant que gardien de nuit, l’homme de 54 ans avait obtenu un permis de port d’arme. Il avait l’habitude de laisser son pistolet à la maison, mais ce soir-là, sans trop savoir pourquoi, l’arme était demeurée dans son veston.
Mme Benoît était à regarder la télé quand elle a vu une voiture entrer dans sa cour. Deux hommes en sont sortis et son amie, Mme Roger Désilets, a alors dit que ces gars-là venaient pour battre le fils de Mme Benoît, Martial. Mme Benoit et les habitants de la maison ont alors demandé aux fier-à-bras de quitter, mais Réal Morneau et Gérard Houle les ont invectivés. Une altercation est survenue avec le mari de Mme Benoît, qui a été bousculé. Soucy a également reçu un coup dans les parties, et il a dû s’appuyer contre le mur de la maison pour éviter de s’écrouler. Toutefois, personne n’a pu prévoir que Soucy allait sortir son arme afin de mettre un terme à cette bagarre. Soucy a tiré rapidement, presqu’à l’aveuglette. L’instant d’après, Morneau s’écroulait au sol.
Devant le coroner, en mai 1969, Soucy a expliqué avoir vu Morneau et Houle avancer vers lui “comme deux chiens enragés” et que Morneau avait la nette intention de le frapper. Soucy a ajouté qu’il ne connaissait pas Morneau, mais qu’il se rappelait avoir déjà vu Houle quelque part. devant une salle bondée de 400 curieux, Soucy a été tenu criminellement responsable de la mort de Morneau.
En décembre 1969, c’est au palais de justice de Trois-Rivières que Jean-Paul Soucy a dû subir son procès. Il a été acquitté. En mars 1970, il a été reconnu coupable de port d’arme illégal.
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