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1969, 31 juillet – Pierre Lachapelle, 23 ans



Meurtre par contrat – Arme à feu

Saint-Jovite – 1 SC

Non élucidé. Jean Lachapelle a été condamné mais il ne serait pas le seul tueur impliqué.

Le 31 juillet 1969, entre 21h00 et 22h45, Pierre Lachapelle et Jean Lachapelle roulaient sur une route secondaire à l’ouest de Saint-Jovite. Les deux amis se suivaient chacun dans leur véhicule.  À un certain moment, ils se sont arrêtés en bordure de la route et, soudainement, Jean Lachapelle a ouvert le feu sur Pierre. Celui-ci est mort sur place. Il a été atteint d’au moins sept projectiles.[1] Quand on l’a retrouvé, il gisait en travers de la route No 31m près du lac Maskinongé, à 3 milles à l’est de Saint-Jovite. Rapidement, les enquêteurs ont envisagé qu’il s’agissait d’un règlement de compte.

Jean Lachapelle a été accusé et condamné en 1978 pour ce meurtre, mais la SQ garde le dossier ouvert car d’autres individus pourraient être impliqués dans ce crime.

Le 11 juillet 1978, une spectaculaire évasion est survenue au pénitencier Saint-Vincent-de-Paul.  Au cours de la fusillade qui a marqué l’événement, le gardien Guy Fournier, 27 ans, a été tué. Toutefois, un détenu a aussi été abattu, à savoir « le détenu Jean Lachapelle, 40 ans, qui avait commencé l’an dernier à purger une peine de 13 années d’emprisonnement pour une série de vols à main armée ». Parmi les autres évadés, on comptait André Vincent, qui s’était déjà évadé en 1972 en compagnie de Jacques Mesrine et de Jean-Paul Mercier.

Dans La Presse du 23 juin 1979, on pouvait lire : « selon un des gardiens qui ont été blessés dans la fusillade qui a marqué l’évasion de quatre détenus du pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul, le 11 juillet 1978, c’est le détenu Jean Lachapelle, qui les accompagnait, qui aurait tiré dans la direction du garde Guy Fournier. Lachapelle, on le sait, a lui-même perdu la vie dans l’aventure. »[2]

Sur son site consacré aux affaires non résolues, la SQ conserve ce dossier actif puisqu’elle considère que d’autres personnes impliquées dans le meurtre de Pierre Lachapelle n’ont pas encore été appréhendées.


 

[1] La Presse, 1 août 1969.

[2] André Cédilot, « Un gardien tué, 3 blessés », La Presse, 12 juillet 1978.

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