Homicide par négligence criminelle – Arme à feu (calibre .22)
Bromont, Hôtel New Shefford – 1 SC
Marc Brosseau, 19 ans, aucun autre développement connu...
Raynald Deblois se trouvait à l’Hôtel New Shefford lorsqu’un autre jeune homme est venu lui dire qu’il avait été battu et attaqué par un chien à Bromont. Il voulait donc rencontrer le propriétaire du chien, qui en réalité possédait aussi l’Hôtel New Shefford, Jean-Paul Brosseau.
Or, Brosseau a lui-même raconté que Camille Tétreault l’a traité de « niaiseux » en lui suggérant de faire plus de profit en embouteillant lui-même son alcool. De plus, il lui suggérait d’engager un orchestre western. Finalement, Tétreault l’aurait frappé. Marc Brosseau, le fils de l’hôtelier, est alors intervenu pour les séparer. Dehors, la bagarre s’est amplifiée entre Tétreault et le jeune Brosseau, 19 ans.
Vers 1h30 de la nuit, un camion est arrivé avec deux hommes à bord. Marc leur a dit que son père n’était pas là et qu’ils devaient partir. Mais les deux hommes ont insisté et un projectile a même été lancé qui a fracassé une vitre. Marc est donc allé chercher une carabine de calibre .22. Après leur avoir dit de retourner chez eux, il a tiré quelques coups pour leur faire peur. Il dira plus tard devant le coroner avoir tiré vers le sol. Mais l’un des individus a continué d’avancer. Brosseau a continué de tirer par terre en lui disant de s’arrêter. Finalement, l’homme s’est écroulé. Un fragment de balle l’a touché au cœur. Il s’est avéré que l’homme était Antonio Labonté, un chauffeur de taxi de 41 ans.
Lors de l’enquête du coroner, le Dr Jean-Paul Valcourt a expliqué que la victime avait succombé à un fragment de balle de calibre .22 qui a touché l’enveloppe du cœur. Le coroner a conclu que Marc Brosseau était « responsable par imprudence de la mort de Antonio Labonté, en déchargeant illégalement une arme à feu. »[1] On l’a ensuite accusé d’avoir causé la mort de Labonté.
En novembre 1971, le procès de Brosseau a été reporté au moment suivant en raison de l’absence d’un témoin important. Ce témoin était Jean Lepage, expert en balistique.
[1] La Voix de l’Est, 28 août 1970.
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