1970, septembre – Jean-Marie Viel

Meurtre par contrat – Arme à feu – Mise en scène

Saint-Luc-de-Vincences - ? SC

Le tueur à gage Yves « Apache » Trudeau a plus tard avoué avoir commis ce meurtre, en fait il s’agirait de son premier.

En octobre 1986, suite à des révélations faites par le tueur à gages Yves « Apache » Trudeau, alors devenu délateur, des fouilles ont été entreprises pour retrouver le corps de Jean-Marie Viel, à Saint-Luc-de-Vincennes, en Mauricie. Celui-ci était présumé mort depuis septembre 1970. « Dans la confession de ses nombreux meurtres, Trudeau aurait avoué avoir commis son premier, assassinant Viel, parce que ce dernier aurait volé une moto. Trudeau, alors qu’il était chef du groupe de motards « Popye », l’aurait abattu de plusieurs balles pour ensuite faire disparaître le corps en l’enterrant dans le village de Saint-Luc. »[1]

Malgré ces confidences, il semble que le corps de Viel n’ait jamais été retrouvé. En 1970, les Popeys possédaient un local dans le rang Saint-Alexis et un autre sur la rue Marchand, à Saint-Louis-de-France, devenu depuis un secteur de la Ville de Trois-Rivières. C’est probablement dans ce secteur que Viel avait l’habitude de traîner.

[1] Yves Champoux, « Apache Trudeau révèle l’endroit », Le Nouvelliste, 30 octobre 1986, Revues et journaux québécois, Bibliothèque et Archives nationales du Québec.