Meurtre par contrat? – Arme à feu (calibre .38)
Montréal, - 1 SC
Non élucidé.
Parce qu’il l’avait récemment endommagé lors d’un accident, la Cadillac de Johnny Laliberté était encore condamnée dans son garage. Le 21 décembre 1972, Johnny entrait dans le East End Auto Body, suivi de près par un autre homme. Ce dernier a aussitôt tiré cinq balles. Un projectile a atteint Laliberté, qui faisait 250 livres, en pleine tête. Celui qu’on considérait comme le caïd de la pègre de l’est de Montréal est mort sur le coup.
Par la suite, l’enquête a établi qu’il n’y avait qu’un seul employé dans le garage au moment de l’assassinat, mais celui-ci a affirmé n’avoir rien vu.
Le personnage de Laliberté avait « inspiré le romancier français Auguste LeBreton pour son roman « Du rififi au Canada ». » Dans le roman, il portait le nom de Charlie Laliberté. Johnny était aussi l’ami et l’associé de René « Baloune » Blanchette, lui aussi assassiné le 7 janvier 1972.
Selon le Dimanche-Matin, le meurtre de Laliberté pourrait s’expliquer par une histoire récente de vol au sein de laquelle une somme de 10 000$ avait mystérieusement disparue. Par ailleurs, on disait que les affaires de Laliberté étaient à la baisse. Quoi qu’il en soit, son meurtre n’a jamais été résolu.
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