1975, 22 mars – René Désilets, 36 ans

Homicide commis lors d’un vol? – Arme à feu (calibre .22) – Objet contondant (tournevis)

Drummondville, rue Saint-Georges – 1 SC?

Non élucidé.

René Désilets, un homme d’affaires de 36 ans, a été tué par des balles de calibre .22 et aussi trois coups de tournevis, le 22 mars 1975. Son corps a été retrouvé à Drummondville, plus précisément sur la rue Saint-Georges, dans le comté de Drummond. Il s’agissait d’un endroit isolé et entouré d’arbres. La victime travaillait à son compte dans la vente d’outils auprès de garages. Il avait deux employés. Désilets était marié depuis plus de 10 ans et avait une fillette de 3 ans, et toute la famille habitait au 43 rue Saint-Ambroise, à Drummondville. Son camion était stationné sur l’accotement près de l’endroit où le corps a été retrouvé.

Les policiers ont estimé qu’au moment de sa mort, Désilets avait sur lui une somme évaluée à 9$, alors qu’il avait la réputation d’en transporter beaucoup plus. Il a été retrouvé près de son camion, à l’intérieur duquel on a déniché une seule tache de sang. Les quatre tournevis ayant servi à commettre le crime se trouvaient près du siège du conducteur. Le véhicule était un Dodge 1962 modèle 300. On croyait aussi que le véhicule avait été reculé et le corps traîné sur une distance de 27 pieds. Selon une autre version médiatique, l’un des tournevis se trouvait par terre, tandis que les trois autres étaient toujours plantés dans le corps de la victime.

Désilets aurait été vu vivant pour la dernière fois vers 2h30 de la nuit au Motel 400 à Drummondville. Il était reconnu pour sa consommation élevée d’alcool. La police de l’époque s’orientait surtout vers un motif de vol car Désilets n’était pas reconnu comme un gars qui cherchait la bagarre, au contraire. À l’époque du crime, on a arrêté deux personnes, mais cette piste n’a, semble-t-il, rien donné.

En 1976, on a rouvert l’enquête avec la collaboration de la municipale et de la SQ. Cette fois, on a fait remarquer que la victime avait été assassinée près du nouveau pont et qu’il avait été transpercé de quatre tournevis. On a aussi souligné qu’une centaine de personnes avaient été interrogées et que les enquêteurs étaient sur une bonne piste. Malheureusement, ces propos ont fini par être oubliés.

En 1985, en revenant brièvement sur l’affaire, La Tribune a mentionné que Désilets avait été tué de six balles et trois coups de tournevis. Certes, les versions ne cessaient de se transformer, mais cela n’a jamais aidé à résoudre l’affaire.