Meurtre par contrat– Objet contondant – Mutilation – Mise en scène
Longueuil, app. #3, 413 rue Desmarchais - ? SC
Jean-Paul “Johnny” Lévesque, condamné à perpétuité, et Jean-Yves Poulin, acquittés.
D’après la rare violence du meurtre de Léo Migneault, la police croyait « définitivement » que l’affaire était reliée à deux autres meurtres commis les 2 et 3 janvier [Voir 1975, 2-3 janvier – Suzanne Roussel, 53 ans; et Victorin Lajoie (Lavoie?), 50 ans]. En effet, l’enquête a permis d’établir que les trois victimes se connaissaient, en plus de connaître également Lévesque et Poulin, les deux hommes qui seront finalement accusés pour le meurtre de Migneault. De plus, le fait que les trois cadavres aient été mutilés et qu’ils portaient des marques évidentes d’assaut sexuel n’avait pour but que de brouiller les pistes afin de cacher le mobile réel. Donc, pour les enquêteurs, il s’agissait plutôt de mise en scène. Le mobile de ces crimes n’avait toujours pas été établi, mais on commençait à croire que cela pouvait être relié au monde du prêt usuraire.
En mars 1974, Yves Poulin avait été acquitté du meurtre de Bruno Cyrenne, 48 ans, et de Gaétan Jacques, 27 ans, commis le 8 juin 1973 à l’hôtel Chomeday, à Laval.
Quelques jours après le meurtre de Migneault, Jean-Paul Lévesque et Yves Poulin se sont rendus eux-mêmes aux autorités, c’est-à-dire au quartier général de la CUM. La belle-mère de Johnny Lévesque, Loiselle Réhel, avait été assassinée en novembre 1974. Il n’avait cependant rien à voir dans cette affaire.
Migneault aurait été tué avec un objet contondant. L'autopsie a révélé des fractures aux niveaux des deux oreilles, au crâne, à la partie frontale et enfin à la base du crâne. On a aussi relevé la présence d’une plaie ouverte de 3 pouces de diamètre au-dessus de l’oeil gauche. Le corps avait ensuite été gelé, mais on ignorait combien de temps. Lévesque sera finalement condamné à perpétuité, tandis que Poulin sera acquitté.
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