1990, 12 mars – Laurent Parent, 43 ans

Meurtre par contrat/Profit commercial – Explosif – surpuissance

Sainte-Marthe-sur-le-Lac, rue Mathys - ? SC

Non élucidé.

            Laurent Parent, un ex-sympathisant des Hells Angels de Laval qui avait aussi des liens avec le gang de l’Ouest, a été violemment déchiqueté dans l’explosion de sa Cadillac de l’année. La bombe installée sous son véhicule s’est déclenchée dès qu’il s’est installé derrière le volant, vers 13h00. La déflagration a été si violente qu’elle a arraché le toit d’un camion Bronco stationné juste au côté. Selon La Tribune : « l’homme n’avait plus de tête ni de jambes; le tronc de son corps gisait sur le toit du camion qui était aussi stationné dans la cour de la résidence dans la cour de la résidence de la victime. »[1] La police croyait que l’engin était contrôlé à distance. Étrangement, les deux autres véhicules qui appartenaient à Parent n’ont pas été piégés, ce qui indique que le ou les tueurs savaient précisément que ce jour-là il choisirait la Cadillac.

« On soupçonnait Parent de vouloir prendre le contrôle du commerce de la drogue sur le territoire de Laval et de la région des Basses-Laurentides […] »[2] Malgré les affaires de drogue dans lesquelles il était impliqué, on l’a aussi décrit comme un bon citoyen. Par exemple, il avait l’habitude de donner un généreux pourboire à son camelot, mais aussi à d’autres personnes. « Sa femme et ses deux enfants, deux fillettes de dix et huit ans, se trouvaient en vacances en Floride au moment de l’attentat. »[3]

[1] La Tribune, 13 mars 1990.

[2] De Champlain, 2017.

[3] La Tribune, 13 mars 1990.