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2000, 12 janvier - Rosaire Robidoux, 64 ans; et Mercédès Bondu-Robidoux, 65 ans

  • 23 oct. 2024
  • 3 min de lecture
Homicide sans discernement commis lors d’un vol – Arme à feu 
Cap-de-la-Madeleine,rue Latreille – 2 SC 
Dominic Noël, prison à vie sans possibilité de libération avant 25 ans. 
Dans la soirée du 12 janvier 2000, Rosaire Robidoux, 64 ans, et sa femme Mercédès Bondu-Robidoux, 65 ans, ont été assassinés dans leur commerce de la rue Latreille, au Cap-de-la-Madeleine1. Leur commerce offrait plusieurs types de marchandises, ainsi que des armes à feu et de l’équipement pour la chasse et la pêche. Ils ont été abattus d’au moins un projectile chacun. 
Lorsque la police a découvert les corps, M. Robidoux « était couché derrière le comptoir de vente des armes à feu. Il présentait une plaie importante au visage. Quant à sa femme, elle se trouvait plus loin dans le commerce, plus précisément dans l’entrepôt, couchée sur le ventre. Elle a été atteinte d’une balle dans la nuque. On présume qu’elle aurait été tuée pendant qu’elle tentait de fuir à l’arrière du commerce. Et comme il n’y avait aucune trace de lutte dans le commerce, il est fort probable que les deux sexagénaires n’aient pas été en mesure de résister. L’arme du crime, fort possiblement un fusil, n’a pas été retrouvée. En fait, les armes qui se trouvaient dans le commerce n’ont pas été utilisées même si certaines n’étaient plus dans le présentoir. L’hypothèse du vol apparaît plausible puisque des billets de banque jonchaient le sol entre le comptoir et la porte de sortie. Or, les policiers n’ont pas été en mesure de dire, hier, ce qui avait été volé précisément. Un inventaire de tous les articles contenus dans le commerce devra d’ailleurs être effectué. On saura aussi si l’arme du crime a été volée dans le commerce ou non. Une chose est certaine : le ou les suspects se sont introduits dans le commerce avant l’heure de la fermeture. Une fois le crime perpétré, ils se sont emparé des clés du véhicule du couple Robidoux et pris la fuite à bord de la Dodge Caravan. Le véhicule a été retrouvé vers 23h mercredi [12 janvier], abandonné dans le stationnement de Place du marché à Trois-Rivières. »2 
La police de Trois-Rivières a confié l’enquête à la Sûreté du Québec. Un mois plus tard, le seul et unique suspect a été arrêté à Mascouche. Il s’appelait Dominic Noël. En octobre 2001, à la fin du procès, le jury l’a déclaré coupable de meurtre au premier degré dans le cas de Mercédès Bondu, dont le meurtre a été considéré comme délibéré. D’autre part, le jury l’a reconnu coupable d’homicide involontaire dans le cas de Rosaire Robidoux. En lisant entre les lignes, cela revient à dire que M. Robidoux a été tué le premier et que Noël a ensuite éliminé sa femme parce qu’elle était devenue un témoin gênant. Le tueur, un habitant de Louiseville, a donc été condamné à perpétuité. 
En septembre 2015, Noël a entrepris des démarches afin de pouvoir sortir de prison avant sa période d’éligibilité de 25 ans. « Il prétendait alors qu’il était réhabilité après 15 ans passés derrière les barreaux. On sait que le Code criminel prévoit qu’après cette période, il peut se prévaloir d’une demande de révision judiciaire à la Cour supérieure afin de réduire le délai préalable à sa libération conditionnelle. La requête avait été contestée par Me Louis-Charles Bal, procureur aux poursuites criminelles et pénales, qui avait notamment demandé certaines précisions après avoir pris connaissance du rapport des autorités correctionnelles. »3 
Finalement, Noël s’est lui-même désisté et sa demande de libération a été annulée. Qu'en sera-t-il en 2025? 

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