2008, 11 décembre – Catherine Daviau, 26 ans
- 5 juin
- 2 min de lecture
Homicide sexuel - Par Incendie – Mise en scène
Montréal, Rosemont, 5e avenue et rue Masson – 1 SC
Non élucidé.
Le 11 décembre 2008, c’est dans ce qui restait d’un triplex incendié qu’on a retrouvé le corps d’une jeune femme. L'immeuble se situait dans le quartier Rosemont de Montréal, plus précisément, à l’intersection de la 5ème avenue et de la rue Masson. L’incendie aurait été allumé afin de détruire ou de masquer une scène du crime. Selon l’autopsie, la victime a été violée. On a d’ailleurs pu l’identifier: Catherine Daviau, 26 ans.
L’appel au 911 a été fait par un voisin qui a constaté l’incendie. À l’arrivée des pompiers, Catherine était sur son lit et portait des marques de violence. L’enquête a permis de révéler que Catherine avait travaillé toute la journée dans l’Ouest de Montréal, comme c’était sa routine depuis quelques années. “Après son quart de travail vers 16h30 elle a quitté son travail pour revenir chez elle en véhicule en empruntant l’autoroute 40 direction Est. Étant donné la lourdeur de la circulation ce jour-là, les policiers estiment qu’elle serait arrivée chez elle environ une heure plus tard. L’enquête révèle également que la victime avait utilisé son appareil cellulaire un peu après 17h30 pour communiquer avec une connaissance”.58
L'appel au 911 concernant l’incendie a été passé à 19h07. “À l’arrivée des pompiers toutes les issues étaient bien fermées et verrouillées ce qui laisse supposer que la victime a laissé entrer son agresseur et qu’il n’y avait pas eu d’effraction. Étant donné l’arrivée probable de la victime à son domicile et l’heure de l’appel au 911, la fenêtre d’opportunité de l’agresseur était d’un peu plus d’une heure.”
Selon La Presse du 12 décembre, rien n’indiquait que le corps ait été victime d’un homicide. Pourtant, le SPVM traite toujours le dossier comme une affaire de meurtre.
En décembre 2009, une récompense de 3,000$ a été offerte pour aider à faire avancer l’enquête, mais sans résultat. Depuis, on en a fait des podcasts, mais rien n’a aidé à résoudre le meurtre.
En 2018, La Presse a annoncé qu’une nouvelle technologie basée sur l’ADN a permis de réduire la liste des suspects potentiels. “Pour la première fois de son histoire, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a eu recours à la technique du phénotypage; il a envoyé des échantillons d’ADN du suspect prélevés sur la scène de crime dans un laboratoire aux États-Unis, où les employés sont parvenus à déterminer certaines caractéristiques physiques probables de l’individu.”59
D'après ce qu’on lit dans La Presse, la police s’intéresse davantage à la piste d’une connaissance de la victime, car aucune autre scène de crime pourrait laisser croire en la présence d’un prédateur sexuel.
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