2022, 25 septembre – Synthia Bussières, 38 ans; Eliam, 5 ans; et Zac, 2 ans 

Familicide – Arme blanche (23 coups de couteau) - Par incendie – Mise en scène – Surpuissance  

Brossard, boulevard Saint-Laurent – 1 SC 

Mohamed Al Ballouz (alias Levana Ballouz), prison à vie sans possibilité de libération avant 25 ans. 

Le 25 septembre 2022, Mohamed Al Ballouz a tué sa femme et leurs deux enfants avant de mettre le feu à leur maison. Il aurait voulu se suicider en avalant du lave-glace. Lorsque l’alarme incendie s’est déclenchée, les policiers et pompiers se sont immédiatement rendus sur le boulevard Saint-Laurent, à Brossard. Vers 1h00, les pompiers ont découvert la femme et ses deux garçons inconscients. Synthia Bussières, la mère, était morte à son arrivée à l’hôpital121, tout comme ses enfants. L’analyse a permis de déterminer que Synthia avait été tuée de 23 coups de couteau. Il y avait donc eu surpuissance, de même que de la mise en scène, car le tueur souhaitait incendier la maison. 

Au printemps 2023, on a annoncé que le procès allait avoir lieu en 2024. Après une évaluation psychiatrique, la justice a jugé Al Ballouz apte à subir son procès. Pour sa part, la mère de Synthia a commenté la lenteur du système judiciaire. 

Au moment où le procès s’est ouvert, en novembre 2024, on a appris que depuis le drame Al Ballouz avait subi les chirurgies nécessaires pour devenir une femme. Désormais, il souhaitait donc qu’on l’appelle Levana Ballouz. De plus, il a insisté pour se défendre lui-même. Dans sa stratégie de défense, il a même tenté de faire croire que les enfants avaient été tués par leur mère et qu’ensuite il avait tué Synthia, mais les jurés n’ont pas cru son scénario. La preuve a d’ailleurs démontré que Synthia avait subi 11 plaies de défense. On a aussi démontré que l’accusé avait fait preuve de mise en scène puisqu’il avait nettoyé la scène de crime avec une vadrouille, changé de vêtements, utilisé la laveuse, en plus de prendre une pause pour boire une bière sur son balcon. Il a aussi fumé une cigarette et mangé un dernier repas avant d’aller tuer ses enfants. Il les aurait étouffé avec une oreiller. Voilà pourquoi l’autopsie n’a pu déterminer clairement la cause de leur décès. 

Par la suite, Ballouz s’était rendu jusqu’à sa voiture pour y prendre du lave-glace. De retour dans la maison, il avait retiré les détecteurs de fumée avant de mettre le feu. Lorsque les pompiers sont arrivés, Ballouz était couché au milieu de ses deux fils. Les corps de ceux-ci étaient encore chauds et moues. Le processus de rigidité cadavérique n’avait pas encore fait son oeuvre, ce qui indique que les décès étaient récents.  

Finalement, Al Ballouz a été reconnu coupable et condamné à la prison à vie sans possibilité de libération avant 25 ans. 

Jugements: