1946, 15 mai – Anselme Laframboise, 90 ans

Homicide domestique/Homicide conflictuel – Arme blanche (hachette)

Sainte-Geneviève-de-Pierrefonds – 1 SC

Léo Couture, son gendre de 49 ans, pendu.

            Dans la nuit du 15 mai 1946, vers 3h00, Anselme Laframboise, un vieil homme de 90 ans, a sauvagement été assassiné dans sa résidence de Sainte-Geneviève-de-Pierrefonds. On croit qu’il dormait au moment où il a été attaqué. Léo Couture, son gendre de 49 ans, a confié à sa femme : « j’ai tué ton père ». Couture s’est ensuite empressé d’aller se confier au curé.

Peu après, c’est en compagnie du curé et d’un médecin qu’il a pris soin de revenir sur la scène de crime pour leur montrer comment la chose s’était produite. On a raconté qu’il ne s’était jamais entendu avec son beau-père, chez lequel il vivait depuis son mariage, il y avait maintenant 10 ans. Une violente querelle s’était d’ailleurs déclenchée entre eux en 1945.

Lors du procès, en mars 1947, la défense a tenté de plaider l’aliénation mentale, mais sans succès. D’après les preuves présentées, il semble que Couture se soit levé vers 3h00 de la nuit pour descendre au rez-de-chaussée, où dormait Laframboise. Sa femme se serait aperçue qu’il n’était plus dans le lite et juste après a entendu trois coups sourds. En descendant l’escalier, c’est là qu’elle s’est retrouvé face à son mari, qui lui a expliqué ce qu’il venait de faire. Couture entretenait depuis longtemps la haine et aussi le désir de le tuer. L’accusé a été déclaré sain d’esprit par des experts. Couture a été reconnu coupable et pendu le 18 juillet 1947.