1946, 30 octobre – Noëlla Paré Denommée, 31 ans
- 1 janv.
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Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – strangulation au lien (débarbouillette)
Montréal, 2125, rue Saint-André – 1 SC
Raoul Bazinet, son conjoint de 40 ans, condamné à mort, décédé en prison.
Au moment de son arrestation, Bazinet est passé aux aveux. Il a raconté aux policiers avoir beaucoup bu dans un club de la rue Saint-Denis au cours de la soirée du 30 octobre et qu’il a trouvé sa conjointe ensanglantée dans son lit. Il ne gardait apparemment aucun souvenir de ce qui avait pu se produire. Toutefois, il s’est lui-même livré aux policiers.
En mars 1948, lors de son procès, le jury a pu apprendre que ce bûcheron de 40 ans battait régulièrement sa victime. Il buvait également beaucoup. Il était même brutal avec sa fille. On a aussi mis au jour le fait qu’il avait été traité pour des maladies vénériennes. Bazinet s’était marié à l’âge de 22 ans mais il ne vivait plus avec sa femme. D’ailleurs, celle-ci été appelée comme témoin et elle a expliqué l’avoir quitté depuis 5 ans « parce qu’il buvait trop. De plus, il avait des attaques d’épilepsie terribles. Il ne se souvenait alors de rien de ses actes précédents. »[1]
Bazinet a été condamné à mort. Toutefois, en août 1948, on a annoncé qu’il échappait à son sort. En effet, il a été retrouvé mort dans sa cellule de Bordeaux. Il souffrait d’un cancer de l’estomac.
[1] La Patrie, 19 mars 1948.
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