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1951, 8 juillet - Victor Serknis, 72 ans

Homicide situationnel envers une personne âgée– Battu à mort
Montréal, rue Rachel – 1 SC
Santo Sacco, 22 ans, 4 ans de pénitencier.
Victor Serknis, 72 ans, travaillait de nuit comme gardien dans un garage. Au cours de la nuit du 8 juillet 1951, Santo Sacco, un jeune homme de 22 ans, s’est introduit dans ce même garage dans l’espoir d’y voler une voiture qui lui permettrait d’aller faire une promenade avec sa copine. Au lieu de ça, il est tombé sur le vieux gardien. Lorsqu’il est ressorti, peu de temps après, Sacco laissait derrière lui un homme à moitié mort qu’il avait battu violemment. Un mois après l’agression, le 13 août, Serknis est décédé de ses blessures et soudainement l’accusation de vol s’est transformée en une accusation d’homicide involontaire.
À la fin de novembre 1952, Sacco a finalement plaidé coupable à une accusation d’homicide involontaire. Le juge Wilfrid Lazure, qui a été le magistrat québécois qui a prononcé le plus de condamnations à mort, a eu ces mots pour le jeune Sacco : « J’ai analysé la preuve attentivement. Il eût pu vous arriver quelque chose de bien plus grave. Heureusement que vous n’avez été accusé que d’homicide involontaire. Il a des circonstances atténuantes qui sont en votre faveur. Je comprends que vous n’avez pas de feuille de route. Je vous condamne à quatre ans de pénitencier. Ayez une bonne conduite et vous gagnerez du temps. »

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