1952, 25 septembre - Aurélien Houle

Homicide commis lors d’un vol – Arme à feu (revolver)

Yamaska - 1 SC

Maximilien Ciesla, 21 ans, pendu.

            Le 25 septembre 1952, vers 23h40, à Yamaska-Est, un jeune homme s’est introduit dans la résidence d’Aurélien Houle afin d’y commettre un vol. Surpris par Houle, le suspect a ouvert le feu avec son arme de poing avant de prendre la fuite, non sans avoir été vu par la femme du blessé. Houle succombait à sa blessure, pendant que son meurtrier prenait la fuite sur les îles de Sorel. Lorsque la police a fouillé les îles, le suspect a été retrouvé sous une tente. On l’a identifié comme étant Maximilien Ciesla,[1] un jeune polonais de 21 ans[2]. Lors de l’enquête du coroner, le Dr J. Wilfrid Paquin, la veuve de Houle a identifié formellement le suspect comme étant l’assassin de son mari.

Le procès de Ciesla s’est déroulé du 20 au 22 janvier 1953 à Sorel devant le juge Édouard Tellier. Reconnu coupable, son exécution a été fixée au 27 mars 1953 à la prison commune de Montréal. « Maximilien Ciesla, 21 ans, exilé polonais qui a immigré au Canada il y a moins de deux ans, est mort sur l’échafaud de la prison de Bordeaux de bonne heure ce matin pour le meurtre d’un garagiste en septembre dernier. […] Ciesla a assisté à la messe et reçu la sainte communion peu après minuit, puis, par un sombre corridor, s’est rendu à la porte qui s’ouvrait sur l’échafaud. La trappe s’ouvrit sous lui à minuit et 23 minutes. Le câble fut coupé et le pendu déclaré mort, 16 minutes plus tard. […]  On a cru pour un temps qu’il avait un complice, mais il fut plus tard prouvé que le suspect avait été déporté en Pologne avant le crime. »[3]

[1] Dans les journaux, son prénom était écrit Maksymilian.

[2] On l’a aussi décrit comme un jeune homme de 23 ans.

[3] La Patrie, 27 mars1953.