1955, 28 janvier - Joseph Rosnick (ou Resnick), 57 ans

Homicide par négligence criminelle – Véhicule automobile

Montréal, angle de Sainte-Catherine et Préfontaine - 2 SC

Jacques Coté, 25 ans, une journée de prison, 100$ d’amende et permis suspendu pour 3 ans pour homicide involontaire.

            Au moment de l’accuser, le juge a dit à Jacques Côté qu’il avait été chanceux de ne pas être accusé de meurtre. En effet, il avait causé la mort de Joseph Rosnick, un homme de 57 ans, en raison de son comportement derrière le volant. Le juge Lucien Gendron a d’ailleurs ajouté qu’on ne devrait désormais plus accepter de cautionnement pour les chauffards.

             Le 28 janvier 1955, vers 18h00, Rosnick avait été projeté à une hauteur de 18 pieds après avoir été heurté par une automobile. En fait, son corps a brisé une fenêtre à l’étage d’un immeuble situé sur la rue Sainte-Catherine, près de l’intersection avec la rue Préfontaine. Le chauffard ne s’est pas arrêté sur les lieux de l’accident. Selon deux témoins, le véhicule roulait à plus de 100 Km/h. Lorsqu’on l’a appréhendé, Côté a admis qu’après le drame il avait filé vers Drummondville dans le but de faire réparer le véhicule. Suite au procès, qui s’est tenu en mai 1955, le jury l’a reconnu coupable de négligence au deuxième degré. Selon le nouveau Code criminel, en vigueur depuis le 1er avril 1955, la peine maximale pour un tel délit était de 5 ans de prison. Il s’est cependant mérité une journée de prison et une amende de 100$. Son permis de conduire a également été suspendu pour une période de 3 ans.