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1955, 3 mars - William Alexander Watt

  • 1 nov. 2024
  • 2 min de lecture
Homicide à motif indéterminé – Arme à feu (calibre .38) – Mise en scène
Waltham (région de Hull) - 1 SC
Reginald C. A. Libby, son employeur de 70 ans, relâché.
Lorsque les enquêteurs sont arrivés sur la ferme de Reginald Libby, à Watham, dans la région de Hull, William Alexander Watt était étendu sur le dos, près de son lit, dans la chambre qu’on lui prêtait à la ferme de son employeur. On pouvait constater deux plaies à la tête et une immense mare de sang s’était créée autour du cadavre. On a vite compris qu’il s’agissait d’une plaie d’entrée ou de sortie d’arme à feu. Dans un mur, se trouvait un trou que l’on croyait être causé par une balle. Mais comme il n’y avait pas d’arme dans la chambre, les policiers ont vite soupçonné que ce ne pouvait pas être un suicide. C’est alors qu’on a procédé à l’arrestation de Libby. À l’arrivée des policiers, Libby avait pourtant insisté pour leur expliquer que son jeune employé s’était suicidé.
Tout le monde parlait d’un suicide pour expliquer la mort de Watt, mais la police n’y croyait pas. Il a été tué par une balle de .38 qui est entré au-dessus de son oreille droite avant de ressortir dans la partie centrale du crâne et n’a pas pu être localisé ensuite. Étrangement, du moins selon un journal de l’époque, le Dr Jean-Marie Roussel, chargé de faire l’autopsie, avait annoncé publiquement qu’il s’agissait d’un suicide alors qu’au niveau professionnel il était convaincu qu’il s’agissait d’un crime.
Pendant que les médias annonçaient que Libby serait interrogé à propos de deux autres décès survenus sur sa ferme, les citoyens croyaient majoritairement en son innocence. Le 17 mars 1955, un jury du coroner demandait à la police de poursuivre son enquête sur la mort de Watt. Depuis, Libby avait retrouvé sa liberté, mais on s’attendait à ce qu’on dépose contre lui une accusation de port d’arme illégal.
Selon Le Petit Journal du 13 mars 1955, la ferme de Libby était devenue « légendaire » parce qu’une série de suicides y serait survenu à travers les années. L’affaire a ensuite sombré dans l’oubli et aucun élément de preuve n’est venu étayer cette piste.

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