1960, 2 octobre - Ovila Martin, 63 ans; et Eugène Dupuis, 67 ans
25 oct. 2024
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Homicide conflictuel – Arme à feu (revolver de calibre .22)
Bromptonville – 1 SC
Nelson Langlois, 58 ans, 12 ans de prison pour homicide involontaire.
Dans l’après-midi du 2 octobre 1960, Henri Langlois et Oliva Forest passaient près d’une agglomération « de petits camps d’été dans ce qui est convenu d’appeler la « bog » du lac Brompton. »9 Ce sont eux qui ont découvert les corps d’Ovila Martin, 63 ans, et d’Eugène Dupuis, 67 ans. Les deux sexagénaires avaient été atteint par des balles de calibre .22. En arrivant sur les lieux, les policiers de la Sûreté provinciale ont dû fracasser une fenêtre pour entrer, et devant la scène ils ont d’abord envisagé la théorie du meurtre suivi d’un suicide. Toutefois, le nombre de plaies par balles les a orientés vers une autre piste. Gaston Archambault a donc confié l’enquête aux détectives Paul Coulombe et C. Farah-Lajoie. Ceux-ci ont appris que les deux victimes, qui n’étaient pas en bon terme, accusaient régulièrement un dénommé Nelson Langlois d’avoir mis le feu à un chalet du secteur. Langlois, 58 ans10, habitait au 224 rue Alexandre, à Sherbrooke, mais il se rendait régulièrement à son chalet du lac Brompton. Quant aux deux victimes, elles habitaient là en permanence.
Au cours de la soirée du 1er octobre, Martin et Dupuis auraient consommés plusieurs vers d’alcool dans une salle de danse avant de revenir chez eux. Par contre, la scène de crime laissait croire que ceux-ci avaient poursuivis la fête à leur retour à la maison. Langlois aurait fini par se joindre à eux avant que la discussion revienne sur leurs vieilles querelles. C’est alors que Langlois avait sorti un revolver de calibre .22 pour se débarrasser de ces deux malcommodes. Il a été arrêté à Sherbrooke peu de temps après.
Le procès de Langlois s’est tenu du 22 au 24 février 1961 à Sherbrooke devant le juge William Mitchell. Reconnu coupable, son exécution a été fixée au 16 juin 1961 avant qu’on lui donne le droit d’obtenir un nouveau procès. Deux ans plus tard, il choisira de plaider coupable à une accusation réduite d’homicide involontaire, ce qui lui vaudra une sentence de 12 ans de détention.
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