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1962, 9 janvier - Roger Robidoux, policier de 29 ans

  • 7 nov. 2024
  • 2 min de lecture
Homicide situationnel – Arme à feu

Montréal, 1603 rue de Lorimier, Sanguinet Automobile – 2 SC

Raymond Rouleau, tué immédiatement après son crime par d’autres policiers.

Le 9 janvier 1962, vers 15h00, dans le stationnement de Sanguinet Automobile, au 1603 de la rue de Lorimier, Raymond Rouleau s’est retrouvé coincé par des policiers. Rouleau, recherché depuis novembre suite à son évasion de l’Institut Leclerc, s’est présenté au commerce Sanguinet Automobile pour prendre possession de l’auto qu’il avait acheté un peu plus tôt. Il avait déjà payé 2 500$ comptant avec des obligations volées. La police avait donc été avertie, ce qui lui avait permis de dépêcher sur les lieux six hommes pour attendre le retour de Rouleau.

« L’agent Roger Robidoux, les agents Doris Morency, André St-Louis, Guy Bolduc, Gérard Ducharme et Yvan Boucher se postèrent près du terrain et attendirent l’arrivée de Rouleau. Celui-ci arriva avec un compagnon que l’on croit être celui qui s’est évadé du pénitencier en même temps que lui, Robert Cyr. Rouleau et son compagnon, en apercevant les limiers qui approchaient d’eux, prirent la fuite, mais les agents de la PP ouvrirent le feu. Rouleau fut atteint à l’abdomen mais sa blessure ne l’empêcha pas de sauter une clôture et de courir. Une chasse à l’homme débuta dans les ruelles arrière, et même dans trois maisons du quartier pour se terminer à l’arrière du 2247 de la rue Coupal, près du Stadium. Celui qu’on a identifié comme étant probablement Robert Cyr a pu échapper à la police, mais Rouleau était toujours suivi par les limiers. Se réfugiant sur un balcon du troisième étage, Rouleau fit feu en direction de ses poursuivants. L’agent Robidoux, bien qu’il fut atteint par les projectiles du bandit, continua sa poursuite jusqu’au deuxième étage. Ses forces ont semblé l’abandonner à cet endroit et il a pénétré au logis du 2245 pour s’affaisser sur le plancher de la cuisine. »[1]

L’agent Jean-Paul Vincent, de la police de Montréal, a eu la colonne vertébrale fracturée par l’un des tirs de Rouleau. À l’époque, on croyait qu’il resterait à jamais paralysé.[2]


[1] Martin Pronovost, « Un bandit tue un agent, puis est tué à son tour », La Presse, 10 janvier 1962.

[2] Op. cit.

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