Homicide situationnel envers une personne âgée – Par incendie
Arthabaska, 8e rang - 1 SC
Julien Roux, 32 ans, perpétuité; et Jean-Guy Leblanc, 31 ans, acquitté.
Henri Denault, un vieux garçon endurci de 70 ans, habitait seul dans le 8e rang d’Arthabaska. Ses ossements ont été retrouvé dans le brasier de sa maison, le 17 mars 1963. Avant même la conclusion de l’enquête du coroner, les policiers étaient convaincus qu’il s’agissait d’un meurtre. Denault avait l’habitude de conserver beaucoup d’argent chez lui, du moins selon les rumeurs. Les enquêteurs ont d’ailleurs fait paraître une annonce dans Le Nouvelliste pour que le public les aide à rechercher trois mystérieux individus qui avaient circulés dans le secteur à l’époque de l’incendie. Des traces de sang et de pneu ont été découvertes près de la maison incendiée.
Peu après, la police a annoncé avoir interrogé un homme en lien avec l’homicide de Denault, mais aucune accusation n’avait encore été déposée contre lui. D'un autre côté, l’autopsie n’a pas permis de déterminer si la victime avait reçu des blessures avant le feu. Par ailleurs, on a fait venir l’équipe de l’inspecteur Richard Masson après la découverte de sang sur les lieux. La victime serait morte des effets de la fumée. Il semblait donc que la mort du vieil homme était voué à demeurer un mystère.
La police a fini par obtenir deux suspects : Julien Roux, 32 ans, et Jean-Guy Leblanc, 31 ans. En novembre 1963, lors de son procès, Roux a évité la condamnation à mort mais s’est mérité une peine à perpétuité. Selon la preuve déposée en Cour, Jean-Guy Leblanc aurait été l’instigateur du vol. C’est lui qui aurait été le premier à repérer le vieil homme du 8e rang, qui avait la réputation d’avoir beaucoup d’argent. Julien Roux a porté sa cause en appel. Il a eu droit à un autre procès dont l’issue fut la même.
En août 1965, Jean-Guy Leblanc a été acquitté de l’accusation de meurtre mais la justice l’a accusé de vol en lien avec la même cause.
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