Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Par incendie
Lauzon, 16 rue Sainte-Anne – 1 SC
Eudore Bergeron, 69 ans, exonéré par le coroner.
Le 7 novembre 1963, les pompiers se sont rendus au 16 rue Sainte-Anne à Lévis pour tenter d’éteindre le feu qui dévorait déjà une petite maison. On a découvert un coussin imbibé d’essence avant de constater la présence du corps de Marie-Léontine Ouellet, 67 ans. Les enquêteurs ont compris que quelqu’un avait mis le feu pour dissimuler son crime. On a rapidement procédé à l’arrestation d’Eudore Bergeron, 69 ans, qui était marié depuis 47 ans avec la victime. Celui-ci a affirmé par la suite que sa femme avait voulu le faire mourir avec elle.
Quelques jours plus tard, à l’issu de l’enquête du coroner, Eudore Bergeron a été libéré, à la grande joie de ses quatre filles. Les témoins ont fait le long récit d’une situation pathétique et lamentable. En fait, on a entendu les détails d’une vie de couple insupportable où Marie-Léontine lui faisait subir un calvaire. Après 47 ans de vie commune, il a tout de même déclaré : « Malgré tout ce qu’elle me faisait, j’aimais ma femme. » Eudore a donc mis le feu à la maison pour mettre fin à son calvaire. L’enquête a démontré qu’il avait allumé quatre foyers d’incendie.
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