Homicide argumentatif – Battu à mort (une gifle)
Montréal, angle des rues Saint-Louis et Berri – 1 SC
Richard Langlois, son ami et compagnon de travail de 29 ans, un jour de prison et deux ans à garder la paix.
Le 18 septembre 1964, à l’angle des rues Saint-Louis et Berri, à Montréal, des policiers ont retrouvé le corps de Rosario Brien, un débardeur de 46 ans. Il était couvert de sang mais il respirait toujours. Sans tarder, on l’a conduit à l’hôpital mais une vingtaine de jours plus tard il devait succomber à ses blessures. La police a ensuite procédé à l’arrestation de Richard Langlois, mais le coroner a conclu à une mort accidentelle. Malgré ce verdict, Langlois a été accusé de meurtre. Il semble qu’une simple dispute serait à l’origine du drame, auquel Langlois a mis fin en donnant une gifle à Brien. Le problème, c’est que cette claque l’a fait trébucher pour heurter quelque chose. Au moment de l’incident, les deux débardeurs sortaient d’une taverne de la rue Saint-Louis.
En avril 1965, Langlois a plaidé coupable à une accusation d’homicide involontaire. Le juge Roger Ouimet l’a condamné à une journée de prison, et « fournir deux cautionnements pour garder la paix pendant deux ans. Enfin, il devra revenir devant moi le 9 avril 1966, alors que je déciderai finalement de son sort. »[1]
[1] La Presse, 10 avril 1965.
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