Meurtre par vengeance – Objet contondant (bouteille de bière) – Arme Blanche (50 coups de couteau) – Surpuissance
Sainte-Marthe-sur-le-Lac, 96 de la 20e Avenue – 1 SC
Lise Constantin, son employée de 25 ans, 1 jour de prison et obligation de garder la paix pendant 2 ans.
Le 17 décembre 1965, Napoléon Jean, 63 ans, a été assommé à coups de bouteille de bière, avant d’être poignardé à une cinquantaine de reprises. Le drame s’est passé chez lui, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. « Son agresseur l’a littéralement haché sur place. Un premier examen du corps a révélé en effet qu’il avait encaissé plus de cinquante coups de couteau ou de rasoir et qu’il portait de nombreuses et fort larges lacérations à l’abdomen, sur les bras et partout où le meurtrier pouvait l’atteindre. »164
Durant quelques semaines, les policiers ont recherché un meurtrier et l’enquête a stagné. Puis une jeune femme de 25 ans s’est livrée, en expliquant être l’auteure du crime. Les enquêteurs ne l’ont pas cru et l’ont renvoyé chez ses parents, à Deux-Montagnes. Toutefois, après avoir comparé ses dires avec les éléments de preuve, ils ont fini par comprendre qu’ils détenaient probablement la coupable. Au moment de l’enquête du coroner, en février 1966, Lise Constantin, 25 ans, a été tenu responsable de la mort de Jean. Lise a été libérée moyennant une caution de 12 000$. Le juge l’a cependant obligé à retourner chez ses parents, le temps que s’instruise le procès.
En 1967, Lise a plaidé coupable pour homicide involontaire et a écopé d’une journée de prison, en plus de devoir payer 500$ pour garder la paix pendant deux ans. Ce meurtre, dit-on, avait complètement mystifié la police. Lise a expliqué que Jean était son patron et qu’il avait abusé d’elle à plusieurs reprises. Elle en avait donc eu assez. Malgré le dégoût, elle avait laissé libre cours à sa colère. Avant de commettre ce crime, elle n’avait jamais connu de problème avec la justice et n’avait non plus manifesté aucun signe de violence.
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