1965, 25 septembre – Denise « Nathalie » Houle, 26 ans 

Homicide à motif indéterminé – Arme à feu 

Montréal, rue Préfontaine, (près de Sainte-Catherine) – 1 SC 

André « Coco » Gendron, tué sur la scène de crime par des tirs policiers. 

Denise « Nathalie » Houle, 26 ans, gagnait sa croûte comme danseuse nue. Le 25 septembre 1965, elle est sortie de son appartement, au 3153 est, rue Sainte-Catherine, à Montréal. Pendant ce temps, André « Coco » Gendron, qui venait à peine d’être libéré de Bordeaux, attendait dans son appartement du 3e étage, au 1416 rue Préfontaine. Pour mieux exercer sa surveillance, il avait percé un trou dans sa toile de fenêtre. Quand il a vu la silhouette de Denise dans la rue, il a pointé sur elle sa carabine de calibre .303 et il a pressé la détente. En fait, il a tiré à deux reprises. Dans la seconde qui a suivi, le corps de Denise gisait déjà par terre, tandis que son sang se répandait sur le trottoir. 

Rapidement, Gendron est descendu dans la rue pour prendre la fuite en direction de la rue Rouville. Mais déjà des policiers lui coupait la route. Le tueur a donc ouvert le feu sur eux sans la moindre hésitation. L’une de ses balles a d’ailleurs blessé le policier Camille Gendron à l’épaule gauche. D’autres projectiles ont troué les portières de l’auto-patrouille, en plus de blesser le chien policier Ricky à une oreille. Puis, après un léger moment d’accalmie, un autre coup de feu a retenti. Cette fois, Coco Gendron perdait l’équilibre. Atteint en plein front, il s’est effondré. Cinq minutes plus tard, on a constaté son décès. Il restait encore sept cartouches à l’intérieur du chargeur de la .303. 

Denise Houle a été transportée à l’hôpital, mais elle est morte peu de temps après. Le policier dont le tir a mis fin à la tragédie du 25 septembre, a été exonéré de tout blâme par l’enquête du coroner.