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1966, 12 août – Mme veuve Donat Fournier, 59 ans 

  • 19 nov. 2024
  • 2 min de lecture


Matricide – Objet contondant (une vingtaine de coups de marteau) – Surpuissance  

Sherbrooke, 191, 3e Avenue – 1 SC 

Donat-Léo Fournier, son fils de 29 ans, acquitté pour aliénation mentale. 

Le vendredi 12 août 1966, ce sont deux policiers de la Ville de Sherbrooke, alertés par un appel téléphonique, qui ont découvert le corps ensanglanté d’une femme de 59 ans au sous-sol du 191, 3e Avenue. La femme était la veuve de Donat Fournier. Le plus étonnant, c’est que pendant que le cadavre gisait dans une mare de sang, son fils de 29 ans, Donat-Léo Fournier, se berçait tranquillement dans la même pièce. Près de sa chaise, il y avait un marteau encore taché de sang. Par la suite, le fils ne s’est jamais caché d’avoir tué sa mère. La victime, quant à elle, avait reçu une vingtaine de coups de marteau, principalement à la tête. 

Fournier habitait seul avec sa mère et il avait déjà passé du temps dans l’aile psychiatrique de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul. « Il aurait été libéré en raison de la grève des employés d’hôpitaux, n’étant pas considéré comme « un cas d’urgence », selon les normes alors établies. Il était toujours en liberté, deux semaines après le règlement du conflit. »191 

Vers la fin d’août, le jury du coroner a recommandé à ce que Fournier soit examiné par un psychiatre. On devait entendre son procès en septembre 1967, mais le manque de causes a forcé les Assises criminelles du district de Sherbrooke à être reportés en février. Pendant ce temps, Fournier était interné. La cause a de nouveau été reportée, jusqu’en juin 1971. Cinq ans après son crime, Donat Fournier a été acquitté en raison de sa situation d’aliénation mentale. Le juge William Mitchel s’est cependant assuré de le confier à la garde de l’Institut Louis-Philippe Pinel, à Montréal. Selon les docteurs Jacques Talbot et Alexandre Kindy, Fournier souffrait de schizophrénie ou de démence précoce. Il souffrait également d’hallucinations. Entre autres choses, il se sentait suivi. 

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