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1967, 5 décembre – Yolande Dumesnil, 42 ans

Homicide sexuel/Fratricide – Objet contondant - Strangulation

Verdun, 42 rue Willibrod – 1 SC

Romain-Yves Lalonde, 32 ans, prison à vie pour meurtre.

Le 5 décembre 1967, Alban[1] Dumesnil est rentré chez lui vers 21h30, rue Willibrod, à Verdun. Il était loin de s’attendre à découvrir le corps de sa femme sans vie dans leur chambre à coucher. Yolande, âgée de 42 ans, portait encore ses vêtements de nuit mais elle gisait dans le lit à moitié nue et avec un drap enroulé autour de son coup. En inspectant les lieux, les enquêteurs ont noté les signes d’une violente lutte. La victime avait été assommée avant d’être étranglée. Le mari de la pauvre femme, qui travaillait comme vendeur de publicité, s’est immédiatement rendu au poste de police le plus proche afin de dévoiler ce qu’il venait de découvrir. On l’a détenu durant un temps afin de l’interroger mais on a fini par se rendre compte qu’il n’était pas le coupable.

Le 12 décembre 1967, Romain-Yves Lalonde, 32 ans, se sachant recherché par les autorités, s’est rendu de lui-même aux policiers du quartier général de la Sûreté provinciale, au 360 rue McGill, à Montréal. Le coroner l’a tenue responsable. On a ensuite fixé son enquête préliminaire au 22 décembre. Il a cependant avoué devant le coroner qu’il s’était présenté à la maison des Dumesnil dans le but précis de violer Yolande. C’est seulement quelques semaines plus tard que les journaux allaient nous apprendre que Yolande était sa sœur. Lalonde a expliqué l’avoir d’abord assommé avec une bouteille avant de l’étrangler. Ensuite, il avait fouillé la maison avant de repartir avec une dizaine de dollars en poche.

En janvier 1968, on lui a fait subir un examen psychiatrique à Bordeaux. Au début de février, Lalonde a surpris tout le monde en plaidant coupable à l’accusation de meurtre et le juge l’a aussitôt condamné à la prison à vie. Ainsi, il évitait un procès et privait du même coup le public à connaître les circonstances entourant son crime.

Ce cas est une exception, dans le sens où les femmes qui sont assassinée dans leur propre logis sont normalement victimes de leur conjoint. Mais dans ce cas-ci, si on en croit les journaux, elle a été victime de son frère.


 

[1] Selon certaines sources, on le prénomme aussi Albert.

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