Homicide situationnel envers une personne âgée – Objet contondant
Saint-Fabien-de-Panet – 1 SC
Armand Couture, 51 ans, 15 ans de prison; Raoul Lacroix, 20 ans, et son fils Jean-Charles, 16 ans, 14 mois de prison.
Alphonse Lessard, 83 ans, vivait en ermite dans une maison retirée de Saint-Fabien-de-Panet, comté de Montmagny. C’est là qu’on l’a retrouvé mort, le 5 mai 1968. Une brève enquête a déterminé qu’il s’agissait d’une mort naturelle et c’est pourquoi on a décidé de ne pas pousser davantage l’investigation.
Quatre ans plus tard, en octobre 1972, un jeune homme de 20 ans s’est rendu à la police pour avouer le crime de Lessard. Depuis tout ce temps, le nom de Lessard était passé aux oubliettes. L’Action-Québec est venu mêler les cartes en demandant à ses lecteurs qui était le tueur de Lessard, le jeune de 20 ans qui s’était rendu aux policiers ou alors un autre homme de 24 ans que l’on venait tout juste d’arrêter?
Finalement, ce sont trois hommes qui ont été reconnus responsables de la mort de Lessard par l’enquête du coroner : Raoul Lacroix, 24 ans, Armand Couture, 55 ans et son fils Jean-Charles, âgé de 20 ans. Cette fois, l’autopsie a déterminé que Lessard était décédé d’une hémorragie cérébrale causée par un traumatisme attribuable à un objet contondant. « Il a été établi que la victime avait été frappée à la tête avec un rondin pour le forcer à dévoiler la cachette de son argent qui renfermait environ 650$. »[1]
Armand Couture se serait chargé de conduire les deux jeunes hommes près du lieu du crime. Selon ce qu’on a pu apprendre, le meurtre se serait produit au cours de la nuit du 3 au 4 avril 1968.
En avril 1973, Armand Couture a écopé d’une sentence de 15 ans de prison. Son fils, ainsi que Raoul Lacroix, se sont mérités 14 mois de détention. Armand Couture a reçu une sentence plus lourde parce qu’on l’a considéré comme l’artisan du crime.
[1] Le Soleil, 10 octobre 1972.
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