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1968, 30 avril – Louis-Philippe Pépin, 61 ans

  • 24 nov. 2024
  • 2 min de lecture


Parricide – Arme à feu (calibre .12)

Gentilly – 1 SC

Jean-Claude Pépin, son fils de 27 ans, 6 mois de prison pour homicide involontaire.

            Au cours de la soirée du 30 avril 1968, Jean-Claude Pépin, 27 ans, a téléphoné au Dr Claude Baribeault pour lui dire : « Venez, je viens de tirer sur mon père. » À 21h08, le Dr Baribeault contactait à son tour la police avant de se rendre sur place.

« Après une dispute dans l’après-midi entre le père et le fils, ce dernier se serait rendu au village de Gentilly et se serait quelque peu enivré, selon certaines personnes. Il serait par la suite revenu à la maison et se serait une seconde fois disputé avec son père. Vers 19h40, il s’est rendu chez un voisin, M. Maurice Spénard, et, bien que celui-ci fut déjà couché, l’a éveillé et lui a dit : « Je voudrais avoir le fusil pour aller à la chasse aux canards demain. » M. Spénard ne remarquant rien d’anormal dans son comportement et qui avait l’habitude de lui prêter son vieux fusil à 2 coups de calibre .12, le lui a remis sans inquiétude. »[1]

            En revenant à la résidence de son père, Jean-Claude l’a vu par une fenêtre, assis sur une chaise, dos à lui. Il a donc épaulé le fusil et tiré à travers la vitre. Atteint à la tête, Louis-Philippe a été tué sur le coup.

Lors de l’enquête du coroner, qui s’est tenue à Sainte-Gertrude, Jean-Claude a été tenu criminellement responsable de la mort de son père. Selon certains témoins, la victime était un ivrogne qui se mettait en colère régulièrement. Il persécutait sa famille, allant jusqu’à les obliger à passer la nuit debout.

En juin 1968, Jean-Claude a été accusé de meurtre non-qualifié et admis à une libération sous caution. Dès l’enquête préliminaire, son frère Denis a témoigné en sa faveur en décrivant le climat familial malsain qui était entretenu par le père. Ce climat était tel que la police était appelée à intervenir de quatre à cinq fois par mois chez les Pépin. En janvier 1969, Jean-Claude a été reconnu coupable d’homicide involontaire et a reçu une sentence de 6 mois de prison.



[1] Le Nouvelliste, 2 mai 1968.

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